Bien qu’ils soient tous deux réservés au transport de patients sur prescription médicale, le taxi VSL et le taxi conventionné se distinguent sur certains points. Afin de mieux vous éclairer sur le sujet, voici la différence entre un taxi VSL et un taxi conventionné.
Le taxi VSL
Facilement reconnaissable par sa carrosserie blanche et son adhésif de la Croix de vie, le Véhicule Sanitaire Léger (VSL) est exclusivement destiné aux transports sanitaires. Pouvant supporter jusqu’à trois personnes, il assure le transport des malades, des blessés et des personnes à mobilité réduite.
Le taxi VSL doit obligatoirement être agréé par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et conduit par un ambulancier ou un auxiliaire ambulancier. Soumis aux réglementations des transports sanitaires, le taxi VSL a toujours à son bord des équipements de premier secours. En effet, le chauffeur d’un VSL doit être en mesure de dispenser les premiers soins aux patients qu’il transporte s’il le faut. Pour ce qui est de la prise en charge par la Sécurité sociale, les frais de transport d’un taxi VSL sont définis selon :
- un forfait au kilomètre, fixé en fonction du siège de la société de transport sanitaire
- le tarif kilométrique, calculé en tenant compte de la distance effectuée par le patient
- la valorisation du trajet court, une évaluation dégressive selon le nombre de kilomètres parcourus durant les déplacements.
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Le taxi conventionné
Contrairement au VSL, le taxi conventionné ne présente aucun signe extérieur visible qui permette de le différencier des taxis ordinaires. En plus de l’usage sanitaire, celui-ci peut également assurer des transports normaux (privés ou personnels). Néanmoins, le taxi conventionné jouit d’une convention auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). En dehors de cette convention, le taxi conventionné n’est assujetti qu’aux réglementations et législations des taxis.
Le taxi conventionné assure aussi un transport beaucoup plus confortable, car inversement au VSL, il peut transporter plus de trois patients selon sa capacité. Il peut être conduit par un individu lambda et être équipé d’une trousse de premiers soins, mais le chauffeur n’a pas l’obligation de fournir les premiers soins.
En ce qui concerne sa prise en charge sociale, elle s’effectue selon le trajet, le mode de transport et l’état du patient. Les tarifs d’un tel taxi peuvent surtout varier d’un département à un autre. L’agrément du CPAM dispense aussi des avances de frais de course et permet aux utilisateurs de bénéficier du remboursement de leur transport par l’Assurance Maladie.